Communiqué – 20 juin 2014
Le SCARE salue le travail de Xavier Lardoux qui souligne dans son rapport la nécessité économique et politique au niveau européen de l’éducation au cinéma (terme qu’il préfère au terme d’éducation à l’image).
Il rappelle la double conception de l’éducation au cinéma
– comme bien social et culturel auquel chacun a droit au nom du savoir et des valeurs universels, ciment de la citoyenneté européenne d’une part ;
– et d’autre part comme moyen de former les spectateurs de demain qui seront en charge de préserver l’exception culturelle et de faire vivre toute l’industrie.
Il présente des actions intéressantes menées à travers l’Europe, à même d’être étendues.
Il fait valoir que les expériences les plus réussies sont celles créées conjointement par les ministères en charge de la culture et ceux en charge de l’éducation, avec un soutien fort de l’industrie, en mettant en avant l’exemple des dispositifs français Ecole et cinéma, Collège au cinéma, Lycéens et apprentis au cinéma.
Il souligne également le caractère primordial de l’expérience du cinéma en salles.
Alors que la France a été pionnière en la matière, le SCARE souhaite réaffirmer la nécessité d’une éducation au cinéma dans les salles de cinéma et l’importance d’un investissement fort des pouvoirs publics, au niveau européen, national et local, à l’heure où les dispositifs sont au contraire fragilisés par des désengagements de collectivités. Par ailleurs, il ne faudrait pas que les transferts de compétence résultant de la future réforme territoriale aboutissent à un amoindrissement de l’investissement dans ces dispositifs.
Le SCARE est par ailleurs disposé à collaborer à l’élaboration ou à l’accueil de nouvelles formes de dispositifs et formations à dimension européenne.
Le Conseil d’Administration du SCARE